Ce post fait suite à l’article « Relations presse : la base »

Ça y est, vous avez franchi la première étape et avez désormais votre précieux fichier contact. En parallèle, vous avez déterminé les moments où vous souhaitez communiquer vos informations à la presse… Et vous vous attaquez maintenant au communiqué de presse. Votre communiqué, c’est une fusée. Si vous la préparez comme il faut, elle sera apte à satelliser votre message dans le ciel médiatique.  Faites chauffer votre clavier, on se lance.

 

communiqué de presse

Optimisez votre fusée…

Pour écrire un bon communiqué de presse, quelques règles majeures sont à respecter. Avant tout, pensez que votre communiqué ne doit pas excéder une page recto. Ensuite, voici une petite liste de points à observer.

 

  • Haut de page : on y trouve votre identité « Communiqué de presse de l’association Hoplaboom ».

 

  • Le titre : place à l’originalité. Votre titre doit mettre l’eau à la bouche sans tomber dans le publicitaire. Il doit inciter le journaliste à lire la suite. Il ne doit pas tout dire, mais en dire suffisamment pour piquer la curiosité…

 

  • Le chapeau : on commence à habiller votre communiqué par le haut… Le chapeau est un petit paragraphe de deux phrases maximum, qui répondra aux questions « Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Pourquoi ? Comment ? ». Portez-y une attention toute particulière. Si vous loupez votre chapeau, vous loupez votre communiqué. Allez droit à l’essentiel. Le journaliste doit avoir les réponses aux 6 questions ci-dessus, dans ce chapeau. Entraînez-vous à faire des phrases simples et directes.

 

  • Le corps du communiqué : il suit le chapeau et se doit d’être clair (toujours). Évitez les phrases à rallonge. Traquez-les et tranchez, même si ça fait mal… Vous pouvez séparer ce corps par des petits titres (pas plus de 3, idéalement). Mais si vous optez pour cela, vos titres doivent être originaux sans tomber dans le publicitaire, inciter le journaliste à lire la suite… ne pas tout dire mais en dire suffisamment pour piquer la curiosité…

 

  • Racontez une histoire, à la troisième personne. Présentez le contenu du communiqué sous forme d’une histoire (mais sans faire dans la littérature fine… Utilisez toujours des mots simples). Les journalistes et leurs lecteurs en sont friands. Si vous y prenez garde, vous verrez que la grande majorité des articles de journaux débutent par une histoire (Monsieur Dupont rentrait chez lui, comme chaque soir, par son trajet habituel. Jamais il n’aurait pu prévoir, etc.). L’histoire, c’est la clef, et pas seulement pour les communiqués de presse. Votre stratégie de communication toute entière peut-être basée sur ce principe d’histoire…

 

  • Vous pouvez agrémenter votre communiqué de visuels (illustration, photo…). Cela éclaircit votre propos et égaye la lecture, pour peu que votre choix de visuel soit justifié.

 

  • Plus votre communiqué de presse sera bien écrit, à la manière d’un article, plus le journaliste sera susceptible de l’utiliser. L’avantage est que le journaliste n’aura pas à retoucher beaucoup votre communiqué. Ainsi, vous lui faites gagner du temps. Il sera davantage enclin à publier votre information.

 

  • Votre pied de page : il contient au moins le nom de la personne de contact (celle que les journalistes contacteront s’ils ont besoin de vous interviewer ou d’infos supplémentaires), son mail, son n° de téléphone. N’oubliez pas non plus d’insérer quelque part dans votre communiqué, le logo et le site web de votre association.

 

  • Enfin, relisez et faites relire votre communiqué. Traquez les fautes d’orthographe et de grammaire. On ne le répétera jamais assez. Un document bourré de fautes tue votre crédibilité…

 

Vérifiez que votre fusée est bien arrivée…

Ça y est, vous avez réalisé un communiqué de presse qui en jette, vous l’avez relu et fait relire, puis envoyé aux contacts de votre fichier presse. Ce n’est pas fini. Les journalistes reçoivent des tonnes de communiqués de presse. Il vous faut donc manifester votre présence en effectuant une relance téléphonique. Vous pouvez l’effectuer un à deux jours suivant votre envoi. Cette relance vous assure que le journaliste a bien reçu votre communiqué et vous rappelle à son bon souvenir. Pour autant, soyez brefs et ne faites pas perdre son temps à votre interlocuteur. A mon avis, avoir le journaliste au bout du fil double vos chances d’être publié.

 

Note : vous pouvez également diffuser vos communiqués de presse sur Internet. Dans ce cas, il ne faudra pas vous attendre à être contactés par les journalistes, car le rôle est tout autre. Faire grimper votre visibilité dans les moteurs de recherche et améliorer votre référencement. Nous y reviendrons dans un prochain article de Comm Asso !

 

Le mot de la fin : n’oubliez pas que c’est en cuisinant que l’on devient cuisto. Votre communiqué de presse, c’est votre tambouille. Plus vous en ferez, meilleur ce sera:)

 

Creative Commons License photo credit: FlyingSinger

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Vous avez franchi la première étape et avez désormais votre précieux fichier contact. En parallèle, vous avez déterminé les moments où vous souhaitez communiquer vos informations à la presse… Et vous vous attaquez maintenant au communiqué de presse. Faites chauffer votre clavier, on se lance.

Comment écrire un bon communiqué de presse, les règles à respecter

Pour écrire un bon communiqué de presse, quelques règles majeures sont à respecter. Avant tout, pensez que votre communiqué ne doit pas excéder une page recto. Ensuite, voici une petite liste de points à observer.

Haut de page : on y trouve votre identité « Communiqué de presse de l’association Hoplaboom ».

Le titre : place à l’originalité. Votre titre doit mettre l’eau à la bouche sans tomber dans le publicitaire. Il doit inciter le journaliste à lire la suite. Il ne doit pas tout dire, mais en dire suffisamment pour piquer la curiosité…

Le chapeau : on commence à habiller votre communiqué par le haut… Le chapeau est un petit paragraphe de deux phrases maximum, qui répondra aux questions « Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Par qui ? Pour qui ? ». Portez-y une attention toute particulière. Si vous loupez votre chapeau, vous loupez votre communiqué. Allez droit à l’essentiel. Le journaliste doit avoir les réponses aux 6 questions ci-dessus, dans ce chapeau. Entraînez-vous à faire des phrases simples et claires.

Le corps du communiqué : il suit le chapeau et se doit d’être clair (toujours). Évitez les phrases à rallonge. Traquez-les et tranchez, même si ça fait mal… Vous pouvez séparer ce corps par des petits titres (pas plus de 3, idéalement). Mais si vous optez pour cela, vos titres doivent être originaux sans tomber dans le publicitaire, inciter le journaliste à lire la suite… ne doit pas tout dire mais en dire suffisamment pour piquer la curiosité…

Racontez une histoire, à la troisième personne. Présentez le contenu du communiqué sous forme d’une histoire (mais sans faire dans la littérature fine… Utilisez toujours des mots simples). Les journalistes et leurs lecteurs en sont friands. Si vous y prenez garde, vous verrez que la grande majorité des articles de journaux débutent par une histoire (Monsieur Dupont rentrait chez lui, comme chaque soir, par son trajet habituel. Jamais il n’aurait pu prévoir, etc.). L’histoire, c’est la clef, et pas seulement pour les communiqués de presse. Votre stratégie de communication toute entière peut-être basée sur ce principe d’histoire…

Vous pouvez agrémenter votre communiqué de visuels (illustration, photo…). Ce la éclaircit votre propos et égaye la lecture, pour peu que votre choix de visuel soit justifié.

Plus votre communiqué de presse sera bien écrit, à la manière d’un article, plus le journaliste sera susceptible de l’utiliser. L’avantage est que le journaliste n’aura pas à retoucher beaucoup votre communiqué. Ainsi, vous lui faites gagner du temps. Il sera davantage enclin à publier votre information.

Votre pied de page : il contient au moins le nom de la personne de contact (celle que les journalistes contacteront s’ils ont besoin de vous interviewer ou d’infos supplémentaires), son mail, son n° de téléphone. N’oubliez pas non plus d’insérer quelque part dans votre communiqué, le logo et le site web de votre association.

Enfin, relisez et faites relire votre communiqué. Traquez les fautes d’orthographe et de grammaire. On ne le répétera jamais assez. Un document bourré de fautes tue votre crédibilité…

Une dernière étape à ne pas manquer

Ça y est, vous avez réalisé un communiqué de presse qui en jette, vous l’avez relu et fait relire, puis envoyé aux contacts de votre fichier presse. Ce n’est pas fini. Les journalistes reçoivent des tonnes de communiqués de presse. Il vous faut donc manifester votre présence en effectuant une relance téléphonique. Vous pouvez l’effectuer un à deux jours suivant votre envoi. Cette relance vous assure que le journaliste a bien reçu votre communiqué et vous rappelle à son bon souvenir. Pour autant, soyez brefs et ne faites pas perdre son temps à votre interlocuteur. A mon avis, avoir le journaliste au bout du fil double vos chances d’être publié.

Note : vous pouvez également diffuser vos communiqués de presse sur Internet. Dans ce cas, il ne faudra pas vous attendre à être contactés par les journalistes, car le rôle est tout autre. Faire grimper votre visibilité dans les moteurs de recherche et améliorer votre référencement. Nous y reviendrons dans un prochain article de Comm Asso !

Le mot de la fin : n’oubliez pas que c’est en cuisinant que l’on devient cuisto. Votre communiqué de presse, c’est votre tambouille. Plus vous en ferez, meilleur ce sera:)

Cet article fait suite à l’article « »

Vous avez franchi la première étape et avez désormais votre précieux fichier contact. En parallèle, vous avez déterminé les moments où vous souhaitez communiquer vos informations à la presse… Et vous vous attaquez maintenant au communiqué de presse. Faites chauffer votre clavier, on se lance.

Comment écrire un bon communiqué de presse, les règles à respecter

Pour écrire un bon communiqué de presse, quelques règles majeures sont à respecter. Avant tout, pensez que votre communiqué ne doit pas excéder une page recto. Ensuite, voici une petite liste de points à observer.

Haut de page : on y trouve votre identité « Communiqué de presse de l’association Hoplaboom ».

Le titre : place à l’originalité. Votre titre doit mettre l’eau à la bouche sans tomber dans le publicitaire. Il doit inciter le journaliste à lire la suite. Il ne doit pas tout dire, mais en dire suffisamment pour piquer la curiosité…

Le chapeau : on commence à habiller votre communiqué par le haut… Le chapeau est un petit paragraphe de deux phrases maximum, qui répondra aux questions « Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Par qui ? Pour qui ? ». Portez-y une attention toute particulière. Si vous loupez votre chapeau, vous loupez votre communiqué. Allez droit à l’essentiel. Le journaliste doit avoir les réponses aux 6 questions ci-dessus, dans ce chapeau. Entraînez-vous à faire des phrases simples et claires.

Le corps du communiqué : il suit le chapeau et se doit d’être clair (toujours). Évitez les phrases à rallonge. Traquez-les et tranchez, même si ça fait mal… Vous pouvez séparer ce corps par des petits titres (pas plus de 3, idéalement). Mais si vous optez pour cela, vos titres doivent être originaux sans tomber dans le publicitaire, inciter le journaliste à lire la suite… ne doit pas tout dire mais en dire suffisamment pour piquer la curiosité…

Racontez une histoire, à la troisième personne. Présentez le contenu du communiqué sous forme d’une histoire (mais sans faire dans la littérature fine… Utilisez toujours des mots simples). Les journalistes et leurs lecteurs en sont friands. Si vous y prenez garde, vous verrez que la grande majorité des articles de journaux débutent par une histoire (Monsieur Dupont rentrait chez lui, comme chaque soir, par son trajet habituel. Jamais il n’aurait pu prévoir, etc.). L’histoire, c’est la clef, et pas seulement pour les communiqués de presse. Votre stratégie de communication toute entière peut-être basée sur ce principe d’histoire…

Vous pouvez agrémenter votre communiqué de visuels (illustration, photo…). Ce la éclaircit votre propos et égaye la lecture, pour peu que votre choix de visuel soit justifié.

Plus votre communiqué de presse sera bien écrit, à la manière d’un article, plus le journaliste sera susceptible de l’utiliser. L’avantage est que le journaliste n’aura pas à retoucher beaucoup votre communiqué. Ainsi, vous lui faites gagner du temps. Il sera davantage enclin à publier votre information.

Votre pied de page : il contient au moins le nom de la personne de contact (celle que les journalistes contacteront s’ils ont besoin de vous interviewer ou d’infos supplémentaires), son mail, son n° de téléphone. N’oubliez pas non plus d’insérer quelque part dans votre communiqué, le logo et le site web de votre association.

Enfin, relisez et faites relire votre communiqué. Traquez les fautes d’orthographe et de grammaire. On ne le répétera jamais assez. Un document bourré de fautes tue votre crédibilité…

Une dernière étape à ne pas manquer

Ça y est, vous avez réalisé un communiqué de presse qui en jette, vous l’avez relu et fait relire, puis envoyé aux contacts de votre fichier presse. Ce n’est pas fini. Les journalistes reçoivent des tonnes de communiqués de presse. Il vous faut donc manifester votre présence en effectuant une relance téléphonique. Vous pouvez l’effectuer un à deux jours suivant votre envoi. Cette relance vous assure que le journaliste a bien reçu votre communiqué et vous rappelle à son bon souvenir. Pour autant, soyez brefs et ne faites pas perdre son temps à votre interlocuteur. A mon avis, avoir le journaliste au bout du fil double vos chances d’être publié.

Note : vous pouvez également diffuser vos communiqués de presse sur Internet. Dans ce cas, il ne faudra pas vous attendre à être contactés par les journalistes, car le rôle est tout autre. Faire grimper votre visibilité dans les moteurs de recherche et améliorer votre référencement. Nous y reviendrons dans un prochain article de Comm Asso !

Le mot de la fin : n’oubliez pas que c’est en cuisinant que l’on devient cuisto. Votre communiqué de presse, c’est votre tambouille. Plus vous en ferez, meilleur ce sera:)